WASENBOURG

La Wasenbourg au XIIIe siècle.

Visite du château, quelques temps après la fin de sa construction initiale, en l’an 1276.

    Nous sommes actuellement dans la basse-cour.  Jetons un regard sur cette magnifique façade !

1)    Toutes les ouvertures de fenêtres sont occultées pour isoler le logis de la fraicheur. (Détail pour scène ultérieure : Cela est  fait par des cadres en fer, sur lesquels des toiles cirées à la graisse translucides sont tendues …)

    Au-dessus de la magnifique baie aux neuf lancettes, on peut voir le bord de la charpente de toiture ; Étonnant, ce toit semble incliné vers l’intérieur du Palas !  Bizarre…

    Sur le mur bouclier, on peut apercevoir, une bretèche entière devant l’ouverture de la salle d’armes.  (Détail pour scène ultérieure : On a toujours pensé qu’une passerelle reliait l’ouverture de la salle d’armes)

    Le mur bouclier est couronné par d’imposants hourds.

    Approchons-nous de l’entrée de la haute-cour…

2)  Ah, il y a une porte!   Espérons pouvoir entrer.  J’entends venir quelqu’un.

Mais, que, Oh, la porte n’est pas battante ! Elle coulisse !! Incroyable…

Animation

    En entrant dans la haute-cour, on peut voir, sur le flanc gauche, une faille d’une trentaine de centimètres de large, faisant pratiquement toute la hauteur du rocher. Elle est singulièrement rectiligne et alignée avec  le mur situé à droite de la porte. (Faille coloriée en rose, sur le croquis suivant)

3)  Entrons dans la haute-cour.

L’escalier qui mène à la porte d’entrée du Palas de nos jours, n’existe pas encore. En lieu et place, on voit un puits. Pour être plus précis, il s’agit d’une citerne à filtration.

Car selon Robert, le petit, un puits est une « Cavité circulaire, profonde et étroite, à parois maçonnées, pratiquée dans le sol pour atteindre une nappe d’eau souterraine.« . Or, une telle cavité n’a jamais été découverte, au Wasenberg !

Donc, nous supposons que l’eau de pluie était captée sur les toits, et canalisée dans une citerne.

    Le principe de fonctionnement : une fosse est creusée dans un rocher et ses parois internes sont étanchéifiés avec de l’argile. Un puisard circulaire est posé au milieu de cette cuve. La périphérie du fond du puisard est pourvu de trous de passage. L’espace entre l’intérieur de la cuve et l’extérieur du puisard est rempli par plusieurs couches de matériaux filtrants : Du sable fin au fond, couvert de sable a plus forte granulométrie, puis de gravier et enfin des cailloux. L’eau traversant ces différentes couches, est progressivement épurée. L’eau ainsi filtrée s’écoule dans le fond du puisard. Son niveau remonte dans le conduit central par le principe des vases communicants.

4)   Comme l’escalier donnant accès au Palas actuel n’existe pas encore, un autre moyen d’accéder sur le dessus du rocher est nécessaire. C’est l’escalier en bois au centre de la haute-cour.

5)    En face de l’escalier, se trouve un abri. C’est le lieu de travail dédié a un … ???

Le docteur Henri ULRICH avait découvert une pierre de meule à trou central et les restes d’un évier en grès.

6)    Faisons demi-tour pour nous tourner vers la logis.

La porte d’accès en bas à droite, c’est celle que nous connaissons déjà. Mais quelle est celle qui se trouve plus haut?

Et oui, l’accès au premier étage se faisait par l’extérieur.

Ce qui nous fait croire qu’il existait une porte au premier étage :

En examinant méticuleusement la façade Nord-Est, on peut voir, à l’extérieur comme à l’intérieur, la présence de pierres en forme d’ogive. Le trou rectangulaire de l’oriel a été taillé ultérieurement.

7)    A suivre…